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" La seule personne que vous êtes destinée à devenir est la personne que vous déciderez d'être "

1 janvier 2013

Nouvelle année... Donc de nouvelles espérances ?!

Mes résolutions pour 2013… L’an dernier, je me battais contre tous, pour leur prouver que je pouvais y arriver même sans leur soutient. J’ai réussi… Enfin, presque. J’ai rechuté entre temps mais j’ai su à peu près faire face. Je ne veux pas qu’ils m’imposent leurs décisions, j’ai changé. Je ne vais pas bien, mais aujourd’hui, j’ai et j’aurais jusqu’à la fin la ferme intention de ne plus les laisser appliquer leur choix qui soit disant doivent m’aider. Jusqu’ici je me suis toujours mieux débrouillée seule. Oui, oui c’est vrai sans eux je ne serais sûrement pas là où j’en suis. Je n’aurais jamais eut la force d’accomplir tous ces miracles. Ce sont des miracles car chaque épreuve endurée et vaincue m’a permis d’avancer. D’avancer… Qu’est ce qu’est avancer ? On ne peut pas vraiment qualifier ce changement, tout ce que je peux dire c’est qu’à chacun de mes pas j’ai réussi à faire des choses qui me semblaient alors insurmontables ou impossibles… Avancer, je pense que c’est changer. Positivement ou négativement, tout ce qui compte c’est de changer. D’évoluer d’une certaine manière, d’accepter de voir les choses autrement, vouloir affronter ses problèmes en se battant à tout moment.

Malheureusement depuis quelques semaines, c’est la rechute incessante. J’enchaîne les conneries comme si je voulais montrer que je vais pas bien, que dans ma tête ça ne va pas aussi bien que je l’affirme. J’ai tout camouflé, personne n’a rien vu ou presque. Bien sûr mes parents, eux, l’ont ressentis et observé. Hier soir, j’ai voulus oublié, me sentir bien, enfiler encore et toujours le masque. Cependant ces derniers jours, je me suis laissé aller, incapable de faire face à tous ces flash douloureux. Ce passé qui me ronge, il est omniprésent ! Egoïstement ou par faiblesse, je le laisse me détruire encore et encore. Dévaster mon présent est devenu petit à petit une habitude et peut-être un besoin… Un besoin d’extériorisé tout ce malheur qui m’oppresse et me hante. Alors, merci. Merci de m’avoir permis de passé une bonne soirée, certes rien n’a changé mais ça m’a fait du bien. Ca m’a rappelé le pourquoi je faisais semblant d’aller bien. Ce monde. Cette vie. Ceci est ce que je devrais vivre en tant qu’adolescente. Rigoler, boire trop, fumer trop, tenter, embrasser, s’amuser, danser…. Passer une soirée entre amis quoi !

Finalement, vous voulez savoir ce que je veux ? Pour 2013, je voudrais trouver un moyen sain d’exprimer tous ces sentiments de mal-être… Je voudrais trouver une façon de m’aider qui ne détruise ni moi ni ma famille ou mes amis. Je ne demande pas l’impossible, je sais très bien que pour aller mieux ça doit venir de moi… Me sentir bien dans ma tête, dans mon corps, en accord avec ma personnalité, assumer mes opinions, exprimer ce que je ressens réellement… Tout ça prendra du temps. Seulement je n’en peux plus. Avoir envie, espérer, rêver, lutter sans cesse, affronter la réalité devient irréalisable… Au fond, je crois que j’ai peur. Laisser partir cette maladie, m’en détacher est pour moi, quasiment impensable… Pour la simple raison que je me suis forgé avec elle, j’ai grandis, j’ai appris, j’ai souffert, j’ai vécus… avec elle. Lorsque je me sens seule, mal, elle est là. C’est illusoire, ma vie est devenu un véritable enfer. Mais même si je pouvais revenir en arrière, je ne changerais rien. Certains pensent que cette maladie est un caprice, ce n’est pas le cas. Navré, au jour d’aujourd’hui je n’ai plus la force d’expliquer quelle souffrance elle nous cause. Ce n’est pas un choix, ou alors je ne le comprends pas ! Non, on ne l’a choisis pas. Elle fait parti de nous, et ressors au moment où nous sommes le plus démunis, sujet à la sous-estimation, au malheur, à la tristesse, à la destruction, à exister sans savoir comment ni pourquoi, au mal-être… La maladie puise dans la fragilité, le manque de confiance, l’envie de bien faire de la personne jusqu’à l’a pousser à bout. L’attirer, la faire se détester et tout détruire doit être un jeu… Suis-je mazot ? Peut-être après tout. Mais je ne suis pas la seule, le plus triste c’est que chaque instant, une nouvelle victime tombe dans son piège. Alors non, je ne souhaite pas guérir. J’ai appris une chose, cela demande encore et toujours du temps. On ne peut tout changer d’un seul coup. Ce serait trop facile… ! Autant faire durer le supplice. Assez d’ironie, la guérison est un travail. Un long travail. Ce que j’espère maintenant, ma dernière espérance, c’est de trouver un échappatoire, une issue à cette autodestruction. Une chose, une toute petite chose, réussir à contrer une de ces attaques. En effet, cette « amie » d’une l’amitié ravageuse se sert de nous, pour cela elle nous pousse à nous exprimer en nous détruisant. Alors ce que je demande n’est pas compliquer à comprendre, en 2013 je voudrais que ce mode de fonctionnement change mais positivement.  

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23 décembre 2012

" Et toi, ça va ? "

Au bout de deux mois de silence… Tu viens et tu veux savoir comment je vais ?! Ecoutes moi bien, si tu t’intéressais réellement à moi, tu aurais remarqué que ça ne va pas mieux. Depuis tout ce temps, je fais semblant d’aller bien, je souris, je ris, je m’efforce de sortir… Mais en réalité, je ne sais plus où j’en suis. J’essaie d’être une fille « bien », je m’efforce de refouler mes sentiments, mon désespoir… Dès que je me retrouve seule, je m’aperçois que je fais tout pour me sentir encore plus mal. Cette fille, ce n’est pas moi. Ce n’était pas moi. Avant, je me serais regarder dans la glace et je me serais décidée à changer les choses. A faire aller. Malheureusement je n’en ai plus la force, tout comme toi. Je ne t’en veux pas, moi-même je suis toujours présente pour les autres, mais si je peux rester seule dans mon coin, je m’en satisfait. Je sais que c’est épuisant, je ne peux pas compter tout le temps sur vous. Toi, tu t’es éloigné. Pour les autres, je me suis créé un nouveau masque, j’ai reculé d’un pas puis d’un pas, et encore d’un autre… Finalement je me suis de nouveau créé un personnage, que j’essaie de garder dès que je suis avec vous. Seulement, cette fille se perd. En effet, je ne sais pas pourquoi je fais tout ça. Si je me détruis, c’est pour vivre. C’est ma façon d’exister. Avant de t’occuper de moi, tu as raison : vis ta vie ! Sois heureux, montres-moi qu’on peux vivre tout simplement et tu m’aideras déjà énormément. Avant de pouvoir aider les autres, il faut déjà s’aider soi-même. Ta vie, c’est toi qui l’a fait. Selon tes choix, tes erreurs, tes opinions… Tu te forges ton caractère et ta force à affronter les différents obstacles. Sois tranquille, ça ira. Ne t’inquiète pas. Maintenant lorsque tu viendras me parler, ne me demande pas « comment je vais ». Mais parles-moi ! Parles-moi ! Dis moi tes projets, ta façon d’envisager l’avenir, tes conneries, tes fous rire… Sors-moi de ce monde où tout est dramatisé ! Fais-moi découvrir de nouveaux horizons à travers tes yeux. Je ne suis pas de ceux qui croient qu’il suffit d’une personne pour changer notre vie. Au contraire je dirais, même si cela peut déplaire, c’est de nous et nous seuls que dépends notre vie. Bien-sûr un soutient, une écoute peut beaucoup. Mais sur le long terme, personne ne peut mieux vous aider que vous-même. Sachez juste, peu importe vos problèmes, ne restez pas seuls et surtout ne vous délaissez pas de tout ça sur quelqu’un. Si vous fondez tous vos espoirs en elle, cela ne vous aideras pas. C’est de vous qu’il s’agit, c’est vous qui devez espérer, mais pour vous.

21 décembre 2012

Fuir est-ce une solution ?

Parfois dans la vie, certaines de nos erreurs se représentent de nouveau à nous, et la plupart d’entre nous re-commettrons les mêmes choix. Pourquoi ? Tout simplement par peur de l’inconnu, mais aussi pour se détruire de nouveau. La destruction est simple, paisible. On sait à quoi s’attendre, mais le bonheur, voilà l’illusion. Le bonheur on cherche tous à le trouver, à force de le chercher on s’oublie, on se perd.. Alors on préfère s’accrocher au malheur, il y aura toujours quelque chose pour nous enfoncer d’avantage, pour nous montrer qu’on ne sert à rien, qu’on est bon que pour les échecs. Il suffirait de prendre confiance en soi, d’apprendre à se connaître, à suivre la personne qu’on voudrait être, à s’aimer tel que nous sommes réellement et arrêter de fuir la réalité. Seulement, cela demande un véritable effort quotidien, et une lutte pour ne pas tomber dans les pièges qui se multiplient sur notre chemin. Bien sûr, on se satisfait de ce mal-être qui devient petit à petit notre vie, faire semblant devient un jeu, mentir pour se sentir mieux devient la vérité, s’effacer et désespéré devient notre passe temps. Parfois, il nous reste un espoir, une envie mais que nous savons impossible, ce faux espoir est évidemment une fois de plus un moyen de nous sentir impuissant et nul. On voudrait croire, que quelqu’un pourrait nous sauver, venir égayer notre avenir, nous montrer le monde sous un nouveau jour et nous rendre enfin la liberté. La liberté de sourire, de rire, de pleurer, d’aimer, de souffrir sans que cette oppression en soit la cause. De temps en temps, cet enfer, nous laisse un peu de répit, on s’en rend compte alors on croit que c’est finit. Une page vient de se tourner, on veut vivre de nouveau, on veut avoir des rêves… Malheureusement ce n’était qu’une ruse pour nous détruire encore plus, on s’écorche, on s’abîme. Finalement on se laisse retomber encore plus vite et encore plus bas, dans cette terreur, dans cette vie sans but. Son objectif était de nous montrer que quoi qu’on fasse, on ne peut échapper à son destin. C’est à ce moment là, qu’on veut oublier. Peu importe la manière, ce ne sera qu’une illusion mais attention la chute ne sera pas la plus horrible… Ce sera l’atterrissage avec toute ces conséquences. Ce que je voudrais que tu fasses, ce n’est pas de courir ni même d’oublier, cela ne marcherait pas. Au contraire. Je veux, que tu prennes confiance en toi, chaque jour tu devras lutter, tu devras reconnaître tes faiblesses. Celles que tu aimes mais également celles que tu détestes. Pourquoi ? Un moment ou un autre, tu commettras de nouveau tes erreurs mais tu te souviendras de qui tu es. Ne t’inventes pas une autre personne, regarde toi, je sais, ce n’est pas ce que tu voulais voir… Mais regardes-toi, te connais-tu ? Qu’est ce que tu veux ? Ne cherche plus le bonheur, mais cherches-toi ! Ensuite, commence le véritable combat.

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" La seule personne que vous êtes destinée à devenir est la personne que vous déciderez d'être "
  • Dans la vie, le plus dur peut être de se trouver. Donner un sens à sa vie, se respecter, s'apprécier... S'aimer. Si les choses étaient simple on serait pas si nombreux à la recherche du bonheur, de la vie, de nous-mêmes.
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